Depuis quelques années, on assiste au
développement significatif de fermes de petite taille cherchant à maximiser leur autonomie (investissements, mécanisation et recours aux intrants limités), mettant en œuvre des pratiques inspirées d’une perspective agro-écologique.
Ce phénomène concerne tout particulièrement les productions maraîchères, qui cherchent à dégager un revenu acceptable sur des surfaces réduites. Cela va du maraîcher « jardinier » (micro-ferme sur quelques milliers de mètres carrés) au maraîcher « agricole » (de 1 à 2 ou 3 hectares cultivés en légumes). Ils ont pour points communs le mode de production biologique, la diversification des cultures, une mécanisation limitée, la recherche d’autonomie et la commercialisation en circuits courts.
Le
besoin d’acquisition et de partage de savoir-faire est nettement affirmé, que ce soit au sein de groupes locaux de maraîchers, comme au sein des centres de formation agricole, ou des réseaux régionaux ou nationaux de l’agriculture biologique dans lesquels s'insèrent ces professionnels.
Enfin, la viabilité de ces fermes est liée à leur capacité à s'intégrer dans un réseau local de consommateurs-citoyens partageant des valeurs sociales, culturelles et éthiques relatives au respect des écosystèmes, à l'équité, à la qualité des aliments, à la santé.
SEMBio s'appuie ainsi sur
3 groupes de maraîchers bio sur 3 régions, en Lorraine, dans le Luberon et en Sud-Isère.