Archives du 17 au 30 juin 2019



Cette page reprend les informations mises en ligne le 17 juin 2019. Vous retrouverez également ces informations dans les rubriques correspondantes.




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Dernier rappel
8e ISMOM (International Symposium of Interactions of Soil Minerals with Organic Components and Microorganisms)
Le symposium de la Commission 2.5 de l'IUSS , Soil chemical, physical and biological interfacial reactions aura lieu à Séville, Espagne du 23 au 28 juin 2019.
Pour être ajouté à la liste de diffusion, envoyer un message à Heike Knicker (knicker@irnase.csic.es) ou Siobhan Staunton (siobhanstaunton@inra.fr)




Rappel
Pour clôturer sa période d’agrément, le RMT Fertilisation & Environnement organise, le 19 septembre 2019 à Paris, une journée d’échanges scientifiques et techniques autour de ses thématiques majeures :
- Les outils d’aide à la décision pour la fertilisation azotée et les outils de diagnostic agro-environnemental : quelles évolutions en 10 ans ?
- Le recyclage agricole des produits résiduaires organiques,
- Les impacts de la fertilisation sur les différents compartiments de l’environnement (eaux, air, sol),
- L’économie circulaire, enjeu majeur pour la gestion des cycles biogéochimiques à l’échelle des territoires ?
Cette journée sera l’occasion de dresser un bilan et de partager les réflexions et les avancées majeures dans les connaissances et les outils que les travaux de R&D ont permis de réaliser. Le colloque permettra également de se projeter dans l’avenir sur les enjeux de l’économie circulaire.
Les inscriptions seront ouvertes avant l’été.




Rappel
7th International Symposium on Soil Organic Matter
Du 6 au 11 octobre 2019 à Adelaide (Australie)
Programme




Rappel
Colloque de l'Association Francophone d’Ecologie Microbienne (AFEM 2019)
Il aura lieu à Bussang (Vosges) du 5 au 8 novembre 2019.
Les places étant limitées, pensez à vous inscrire dès maintenant.
La date limite de soumission des résumés est le 1er juin 2019. Au-delà de cette date vous pourrez encore vous inscrire, mais plus déposer de résumés.




Rappel
Colloque APIVALE 2019
Les 19 et 20 novembre 2019 à Rennes, sur le thème Produits résiduaires organiques : Ingrédients clés de la bioéconomie circulaire ?
La bioéconomie est fondée sur l'utilisation de biomasse issue de la photosynthèse plutôt que sur l’utilisation des ressources fossiles. Pour être durable, cette bioéconomie doit adopter les principes de l'économie circulaire ; les coproduits d'une activité servent de ressources à d'autres activités ou contribuent au maintien de services écosystémiques.
Avec environ 300 millions de tonnes d'effluents d'élevages et 50 millions de tonnes de déchets produits chaque année, les produits résiduaires organiques (PRO) issus de l'agriculture et des industries agroalimentaires constituent des ressources considérables en carbone, azote et phosphore à l’échelle nationale. Aujourd’hui, ils sont principalement utilisés directement ou après transformation pour la fertilisation des sols agricoles. Si l’augmentation de l’efficience de cette fertilisation reste un objectif majeur, le développement de filières innovantes pour une valorisation diversifiée de ces produits est une priorité de recherche croissante. L’objectif est de répondre aux enjeux énergétiques, de fertilisation et de production de molécules biosourcées tout en réduisant les fuites de contaminants et les émissions de polluants atmosphériques.
Dans cette perspective, ce premier colloque organisé par le GIS APIVALE abordera différentes thématiques relatives à la valorisation des PRO :
- la production d’énergie et de molécules biosourcées,
- la production et la valorisation de fertilisants et supports de culture,
- le bouclage des cycles biogéochimiques,
- la réduction des impacts environnementaux et sanitaires,
- l'évaluation de la durabilité des filières de valorisation.
Ensemble des informations et modèle pour les résumés des communications
L’appel à communication est ouvert jusqu’au 15 mai 2019.




14èmes Rencontres de la fertilisation raisonnée et de l’analyse, Comifer-Gemas
Les 20 et 21 novembre 2019 au Centre des Congrès de Dijon.
Téléchargez le programme



Rappel
Le RMT « élevages et environnement » organise deux journées pour clôturer ses travaux des 10 dernières années les 2 et 3 décembre 2019 à Rennes.
Une première journée sera consacrée à la sortie d’un ouvrage synthétisant les avancées du réseau.
La deuxième journée sera dédiée aux outils pour améliorer le bilan environnemental des élevages.
Réservez sans plus attendre ses deux dates.
Informations et inscriptions




Rappel
Waste Meetings
Les 4 et 5 décembre 2019, Paris, Espace Charenton.
Informations et inscriptions




La prochaine édition de Global Nitrogen Conference se tiendra à Berlin du 3 au 7 mai 2020. L’appel à résumés est ouvert jusqu’au 31 août 2019. Modalités de soumission



Rappel
La France organisera le prochain congrès international de la Bio (IFOAM) en 2020
Du 21 au 27 septembre 2020 au centre des congrès de Rennes.
Plus d’informations
L'appel à contributions pour OWC2020 est ouvert





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La lettre de l’irstea n° 78, juin 2019




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Conséquences de la coupe rase sur la production de racines fines et de gaz à effet de serre (CO2, CH4 et N2O) en plantations d'Eucalyptus grandis conduites en taillis dans un dispositif d'exclusion de pluie au Brésil
Thèse d’Amandine Germon, en cotutelle entre Sup Agro Montpellier et São Paulo State University (UNESP) au Brésil, co-dirigée par Christophe Jourdan et Jean-Paul Laclau (CIRAD, Persyst, UMR Eco&Sols), soutenue le 21 Juin 2019, au CIRAD, Bâtiment 4, avenue Agropolis, 34398 Montpellier.

Résumé :
Les racines fines jouent un rôle majeur dans le cycle global du carbone, en assurant l'absorption d'eau et de nutriments nécessaire à la croissance des plantes ainsi qu'au travers de flux de carbone souterrains (production de racines, respiration, exsudation, décomposition). Améliorer notre compréhension de la dynamique spatio-temporelle des racines fines et des gaz à effet de serre dans les couches profondes du sol est un élément clé pour identifier des pratiques sylvicoles plus durables pour les forêts plantées dans un contexte de changement climatique et pour améliorer les modèles biogéochimiques actuels.
Cette étude visait à évaluer l’effet de la coupe des arbres et de la sécheresse sur la production de racines fines et la production de CO2, N2O et CH4 dans des profils de sol très profonds (jusqu’à la nappe phréatique) en plantation d’Eucalyptus conduite en taillis au Brésil. Les racines fines, d’un diamètre inférieur à 2 millimètres, ont été échantillonnées jusqu’à une profondeur de 17 m sur un dispositif d’exclusion de pluie comparant des peuplements soumis à une exclusion de 37% des pluies (-W) et des peuplements sans exclusion (+ W). La dynamique des racines a été étudiée à l’aide de minirhizotrons installés dans deux fosses permanentes d’une profondeur de 17 m dans les traitements -W et + W, pendant un an avant la coupe des arbres, puis pendant deux ans en taillis, et jusqu’à 4 m de profondeur dans un peuplement non récolté (NH) servant de témoin. Les efflux de CO2, CH4 et N2O à la surface du sol ont été mesurés durant trois ans dans les traitements -W, + W et NH. Les concentrations en CO2, CH4 et N2O dans le sol ont été mesurées à partir de fosses permanentes jusqu'à une profondeur de 15.5 m dans les traitements -W, + W et NH durant 3 mois avant la coupe des arbres et 1.5 ans après la coupe, en taillis.
La croissance des racines fines était considérable à grande profondeur (> 13 m) chez les arbres menés en taillis et, étonnamment, la mortalité des racines fines était extrêmement faible quelle que soit la profondeur et le traitement. La biomasse totale de racines fines jusqu’à 17 m de profondeur était de 1266 et 1017 g m-2 dans les traitements - W et +W, respectivement, 1.5 an après la coupe des arbres et de 1078 g m-2 dans le traitement NH, 7.5 ans après la plantation. La longueur spécifique et la surface spécifique des racines fines étaient environ 15% plus élevées dans les peuplements -W que dans les peuplements +W. Les émissions de CO2, CH4 et N2O à la surface du sol ne différaient pas significativement entre -W et + W et ne changeaient pas après la coupe des arbres dans les peuplements menés en taillis par rapport aux peuplements non exploités. Alors que les concentrations en CO2 et CH4 augmentaient fortement avec la profondeur, les concentrations en N2O étaient pratiquement constantes de la surface du sol jusqu'à une profondeur de 15.5 m. Les concentrations moyennes en CO2 et en N2O dans les sols -W étaient respectivement inférieures de 20.7% et 7.6% à celles dans les sols +W et les concentrations en CH4 dans les sols -W étaient de 44.4% supérieures à celles dans les sols +W. Un modèle de diffusivité a montré que les productions de CO2, N2O et CH4 étaient similaires dans les traitements + W, -W et NH. Les fortes différences de concentrations en CO2, CH4 et N2O dans les sols entre les traitements s'expliquaient principalement par des différences de proportion de la porosité du sol occupée par l'eau. La coupe des arbres n'a pas augmenté les émissions de CO2, de CH4 et de N2O, quel que soit le régime hydrique.
La mise en place de systèmes racinaires profonds dans les forêts tropicales plantées pourrait permettre aux arbres de résister aux périodes de sécheresse attendues dans un contexte de changement climatique. Notre étude réalisée dans des peuplements d'eucalyptus gérés en taillis, représentatifs de vastes zones tropicales, suggère que les émissions de gaz à effet de serre pourraient être peu influencées par les modifications de régimes de précipitations dus au changement climatique.

Mots-clés : Brésil, Eucalyptus, racines profondes, gaz à effet de serre, exclusion de pluie, sol tropical, taillis.





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Etat des lieux de la fertilisation des grandes cultures en France : impacts des nouvelles connaissances et du développement technologique sur les pratiques des agriculteurs
Le jeudi 11 juillet 2019 de 16h à 17h30
Christine Le Souder, ingénieure spécialisée en fertilisation, Arvalis Institut du Végétal, Boigneville

Les pratiques de fertilisation des agriculteurs évoluent au rythme du transfert des connaissances et de l’offre technologique, mais aussi selon les enjeux environnementaux, réglementaires et économiques, de façon différente selon les éléments fertilisants.
Dans le cas de la fertilisation azotée, les innovations actuelles concernent en premier lieu la précision de la méthode du bilan prévisionnel (poste de minéralisation des MO, besoin des cultures selon leur objectif de production, prévision des pertes,…). Ces travaux sont motivés en particulier par l’utilisation croissante de sources organiques variées, abondantes dans le cadre de l’agro-écologie. La gestion de l’azote bénéficie aussi en second lieu des apports technologiques liés aux modèles de culture et aux capteurs. L’utilisation de ces nouvelles technologies doit néanmoins être cohérente avec la réglementation (Directive Nitrates).
Dans le cas de la fertilisation P et K, après de fortes avancées dans les années 1990, les travaux récents concernent principalement les indicateurs à l’analyse de terre, ainsi que l’étude de la valorisation de nouvelles sources de P, organiques ou non, issues du recyclage. Par ailleurs, la gestion du phosphore en agriculture biologique interroge et oriente aussi des travaux visant à préserver la fertilité des sols sur le long terme.

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Quoi de neuf sur optigede, mai 2019



Au sommaire du n° 162-bis de Déchets-infos du 5 juin 2019