3 RESEAUX MULTI-CULTURES ET MULTI-REGIONS
Ces réseaux s’appuient sur un effort de coordination entre acteurs du développement agricole, de l’industrie et de la recherche publique, sur les dispositifs d’expérimentation existants, et sur des moyens supplémentaires augmentant la capacité de mesure des paramètres importants pour les méthodes de biocontrôle.

Ces réseaux d’expérimentation allient « condition de production » et « conditions contrôlées » ou au laboratoire.
Les analyses se dérouleront à la demande des industriels souhaitant tester leurs produits-priorité étant donné aux industriels adhérant au Consortium.
Le réseau XP BC est également ouvert à la communauté scientifique travaillant sur le biocontrôle pour construire des projets de R&D.
La stratégie d’action des réseaux, visant à impacter tous types de culture, repose sur deux actions :
- Focaliser les efforts sur des couples plantes-bio-agresseur à fort potentiel de développement de solution de bio-contrôle. Les expérimentations bénéficieront d’un réseau multi-cultures et multi-sites (> 10 sites / réseau).
- Transférer et adapter les outils, méthodes et stratégies développées à d’autres cibles et cultures, permettant notamment aux usages mineurs de bénéficier des efforts et moyens des réseaux. Les expérimentations seront, dans ces cultures secondaires, effectuées sur des réseaux de taille plus petite, mais permettant une adaptation pertinente des protocoles.
Chaque réseau présente donc une à trois cultures et cibles « principales », puis une liste de cultures « secondaires » où les méthodes seront adaptées. A partir des dispositifs expérimentaux existants, trois réseaux d’expérimentations multi-cultures et multi-régions ont été mis en place.

C’est un réseau à deux niveaux : un dispositif « Elite » permettant d’analyser finement des solutions de biocontrôle en amont de leur homologation, et un dispositif « R2E » plus large centré sur des dispositifs « en condition de production » pour des solutions assez proche de l’homologation .

2-Réseau « Insectes piqueurs-suceurs », animé par le CTIFL
Les principales cibles sont les pucerons des céréales, du pommier, et les cicadelles de la vigne. Les cibles secondaires seront les pucerons du cerisier, du pêcher, des apiacés, de la féverole ; les thrips, mineuses et cécidomyies…

3-Réseau « mildious », animé par l’IFV
Il existe une grande variété de mildious, attaquant de nombreuses cultures. Le réseau se concentre d’abord sur le mildiou de la pomme de terre et celui de la vigne, cultures largement répandues et nécessitant de nombreux traitements. Cependant, le réseau diffusera les acquis vers des cultures « secondaires » : tournesol, tomate, basilic, lavandin, hébé, choux, impatience, walleriana, oignon, échalotte, ciboulette, salades, artichauts.