Réseau d'expérimentations dédiés au biocontrôle



Aujourd’hui, les facteurs de succès d’utilisation des produits de biocontrôle sont difficiles à identifier. En effet, les expérimentations conduites sur le biocontrôle sont souvent ponctuelles, dispersées, et difficiles à comparer. Très souvent, le passage du labo au champ est difficile et l’intégration dans les itinéraires techniques est délicate. Les résultats, déjà hétérogènes de par la nature même des solutions testées (le biocontrôle s’appuie sur des mécanismes de régulation naturelles impliquant des interactions complexes entre organismes), sont difficiles à interpréter. De plus, les standards d’expérimentation et d’évaluation disponibles aujourd’hui, ne sont pas adaptés aux spécificités de ces produits. Enfin, l’évaluation des dossiers d’homologation est également complexe. Cette variabilité plonge les scientifiques du développement agricole dans des questionnements multiples, et peuvent rendre les agriculteurs réticents à l’usage de ces produits. L’animation de réseaux d’expérimentation spécifiques aux produits de biocontrôle, permettra de mobiliser les outils et les différents acteurs, qui permettront de déterminer les facteurs de succès de ces produits, pour à postula promouvoir l’essor des produits de biocontrôle. C’est la raison pour laquelle le consortium biocontrôle a amené une 1ère action : la mise en place de réseaux d’expérimentation dédiés au biocontrôle, le projet XP-BC.

Le projet XP-BC



Chaque réseau présente donc une à trois cultures et cibles « principales », puis une liste de cultures « secondaires » où les méthodes seront adaptées. A partir des dispositifs expérimentaux existants, trois réseaux d’expérimentations multi-cultures et multi-régions ont été mis en place.

1-Réseau « Maladies Foliaires des Grandes Cultures », animé par Arvalis Institut du Végétal
Ce réseau concerne principalement la fusariose et la septoriose du blé, le sclérotinia et le phoma du colza. 
C’est un réseau à deux niveaux : un dispositif « Elite » permettant d’analyser finement des solutions de biocontrôle en amont de leur homologation, et un dispositif « R2E » plus large centré sur des dispositifs « en condition de production » pour des solutions assez proche de l’homologation .
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2-Réseau « Insectes piqueurs-suceurs », animé par le CTIFL
Les principales cibles sont les pucerons des céréales, du pommier, et les cicadelles de la vigne. Les cibles secondaires seront les pucerons du cerisier, du pêcher, des apiacés, de la féverole ; les thrips, mineuses et cécidomyies…

3-Réseau « mildious », animé par l’IFV
Il existe une grande variété de mildious, attaquant de nombreuses cultures. Le réseau se concentre d’abord sur le mildiou de la pomme de terre et celui de la vigne, cultures largement répandues et nécessitant de nombreux traitements. Cependant, le réseau diffusera les acquis vers des cultures « secondaires » : tournesol, tomate, basilic, lavandin, hébé, choux, impatience, walleriana, oignon, échalotte, ciboulette, salades, artichauts.