Inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs

(P. Coquin, GEVES)

Dans la liste des critères que les variétés doivent disposer pour être adaptées à l’AB, la résistance ou la tolérance aux bioagresseurs figure en bonne place. Comme l’a présenté Pascal Coquin (GEVES), es critères sont liés à des résistances génétiques d’une part, mais aussi au port des plantes ou au greffage, et peuvent être plus ou moins durables en fonction des couples plantes/pathogènes. En ce qui concerne les résistances génétiques, un certain nombre de ces couples (une cinquantaine aujourd’hui) sont testés au moment de l’inscription des variétés, dans le cadre des études D.H.S. : nématodes sur tomate, mildiou de la laitue et de l’épinard, pucerons sur laitue, etc. Le nombre de ces couples évolue de manière croissante ces dernières années. Ils permettent de confirmer officiellement le niveau de résistance minimal d’une variété (résistance totale ou intermédiaire) à un pathogène. Ces résistances sont aujourd’hui intégrées aux descriptifs des variétés nouvelles au moment de leur inscription aux catalogues officiels (français ou européens) dans lesquels figurent l’essentiel des variétés (les plus modernes) proposées aux professionnels de l’AB.